À Dakar, le ministre a lancé un atelier de formation pour les présidents de jury, organisé du 5 au 10 mai 2025 au groupe scolaire Jean de La Fontaine. Objectif : assurer une organisation rigoureuse de l’examen, en abordant notamment la gestion administrative et informatique sous la supervision de l’Office du Bac.
Autre sujet d’inquiétude : la chute continue du nombre de candidats au Bac technique, qui ne représente plus que 2,07 % des inscrits (soit 3 446 candidats), contre 2,14 % en 2024. Le ministre y voit un obstacle au développement des compétences techniques du pays.
Le directeur de l’Office du Baccalauréat, Cheikh Ahmadou Bamba Guèye, a par ailleurs signalé plusieurs dysfonctionnements : erreurs dans les rapports, absences aux réunions, incohérences dans la transmission des résultats. Il alerte sur les risques que ces lacunes font peser sur la crédibilité de l’évaluation. Selon lui, ce séminaire ne se limite pas à une simple mise à jour, mais s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue adaptée aux défis numériques et éducatifs.