La justice sénégalaise traverse une crise majeure : depuis trois ans, l’État n’a pas payé les avocats commis d’office, accumulant une dette de plus de 2 milliards FCFA. Faute de rémunération, ces défenseurs des plus démunis se retirent, provoquant reports de procès, détentions prolongées et dégradation de la qualité des plaidoiries. Des familles dénoncent une justice réservée aux riches, tandis que les avocats, épuisés financièrement, alertent sur un blocage imminent. Malgré des promesses de règlement, l’État tarde à réagir, menaçant un pilier essentiel de l’équité et de la démocratie
