Pères et mères de famille, ces jeunes affirment avoir signé leurs contrats et suivi leurs formations dans la fierté de servir la Nation. « Nous avons cru en ce programme, convaincus qu’il allait nous permettre de contribuer au développement du pays tout en subvenant à nos besoins », disent-ils dans un communiqué parvenu à Actusen.
Mais depuis le seul versement reçu au mois de juillet, aucun paiement n’a été effectué. En novembre, la patience s’est muée en désespoir. « Cela fait trois mois que nous attendons. Certains d’entre nous peinent à nourrir leurs enfants, à payer le loyer ou à assurer les dépenses quotidiennes», déplorent-ils.
Selon plusieurs témoignages recueillis, les responsables du programme assurent que les états de paiement ont été transmis au Trésor public, mais aucune suite concrète n’a été donnée. Pendant ce temps, des volontaires déjà déployés sur le terrain continuent d’assurer leurs missions, souvent à leurs propres frais, dans des conditions jugées indignes.
«Nous ne demandons pas des faveurs, mais simplement le respect de nos droits et un minimum de considération humaine», martèle le collectif des volontaires, qui appelle les autorités à agir sans délai. Face à ce silence administratif, ces jeunes lancent un cri du cœur : « Nous souffrons en silence. Nous aimons notre pays, mais nous avons besoin de vivre dignement de notre travail. »
L’appel est désormais lancé à l’opinion publique et aux autorités compétentes pour qu’une solution urgente soit apportée à ces 1 000 volontaires, aujourd’hui pris dans l’étau de la précarité et du désespoir.
